Si vous lisez mes critiques de films sur ce blogue - ou que vous les lisiez à l'époque où je participais régulièrement à la rubrique Sci-néma de Solaris - vous avez peut-être compris l'importance que j'accorde au scénario dans un film. Ainsi, rien d'étonnant à ce que je vous avoue ne pas être un grand fan de cinéma expérimental, ou encore de cinéma abstrait.
Impossible à résumer, certes, mais on peut toujours dire que tout le film repose sur une impression, et sur le questionnement relié à cette impression. On parle ici de l'enfance, mais pas nécessairement de l'enfance de Jack, bien que l'on soit témoin de l'impression qu'il a conservé de cette enfance. C'est cette impression qui domine le film - il n'y a rien d'expliqué, et on ne sait jamais si ses souvenirs représentent la réalité ou découlent de ses sentiments relatifs à cette enfance. Les questionnements qui découlent de ses souvenirs d'enfance sont nombreux, et souvent mystiques. The Tree of Life pose de nombreuses questions existentielles - et ne semble répondre aucune en particulier, même si on lance des pistes sur l'amour et le pardon - mais n'en est pas pour autant un film prêchi-prêcha. Enfin, la finale, une séquence sans dialogue de vingt minutes, laisse le spectateur en réflexion.
Vous aurez compris que je recommande ce film, qui passera à l'histoire comme un grand film. Par contre, assumez vos préférences et vos goûts, ce film n'est pas pour tous, soyez simplement prêts à vous laisser aller pendant la projection plutôt que de tenter de comprendre intellectuellement ce que vous verrez. L'expérience vaut le détour.
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